Coupe intercontinentale: au Qatar, le PSG en route vers de nouvelles conquêtes
Le Paris SG retrouve le Qatar pour la finale de la Coupe intercontinentale contre Flamengo mercredi près de Doha (18h00), l'opportunité de continuer à capitaliser sur son titre de champion d'Europe et préparer comme à domicile la seconde moitié de saison.
Le PSG ne demande rien tant que de retrouver l'allégresse de la première moitié de 2025, quand son niveau de jeu atteignait les sommets pour défaire l'Inter Milan en finale de Ligue des champions (5-0), et quand les blessures n'existaient pas.
Quoi de mieux qu'une finale internationale pour se remettre d'aplomb, oublier les pépins physiques à répétition du début de l'exercice actuel et se lancer vers la reconquête ?
Si cette finale est coincée entre un match de Ligue 1 samedi à Metz (victoire 3-2) et un 32e de finale de Coupe de France samedi prochain contre Vendée Fontenay, le timing n'est pas si mauvais pour la gestion de l'effectif.
Le Ballon d'Or Ousmane Dembélé pourrait commencer vraiment sa saison avec plusieurs mois de blessures et de maladie, Désiré Doué de retour après deux blessures a marqué contre Metz, et l'infirmerie est presque vidée.
Même le capitaine Marquinhos, remis d'une douleur à la hanche, est "prêt" a annoncé Luis Enrique mardi, sans se prononcer si le défenseur brésilien sera titulaire ou pas.
Le Qatar, pays d'origine de la maison mère QSI, est un lieu privilégié pour le PSG, qui y avait déjà pris ses quartiers pour plusieurs jours au tout début de l'année, pour le Trophée des champions remporté contre Monaco (1-0).
Plus qu'un match, ce voyage avait servi de véritable stage pour tout le groupe loin de la grisaille hivernale parisienne, et un incubateur pour une fin de saison parfaite.
Signe que le club s'y sent comme à domicile, il a inauguré ce week-end à Doha une fan zone "immersive" baptisée "Ici c'est Paris Park". "Il n'y a quasiment pas de décalage horaire entre la France et le Qatar, et je peux vous garantir que leur vol sera très confortable", a glissé l'entraîneur de Flamengo Filipe Luis avec malice.
- Mauvais souvenir -
Mais cette fois, le stade sera non pas le modulable "974" mais Al-Rayyan, du nom de la municipalité jouxtant Doha.
Et l'adversaire sera Flamengo, huitième de finaliste au Mondial des clubs après un bon parcours, et auteur d'un doublé avec le championnat brésilien et la Copa Libertadores. Les hommes de Filipe Luis, ancien de l'Atlético Madrid et de Chelsea (qu'ils ont battu au Mondial), viennent d'éliminer sans trembler les Egyptiens du Pyramids FC, samedi (2-0).
"On connaît leur qualité, on l'a vue au Mondial cet été. Ce sera très difficile. Ils ont des joueurs avec beaucoup d'expérience (comme Danilo ou Jorginho, NDLR), évoluent très bien avec et sans ballon", a commenté l'entraîneur parisien Luis Enrique.
"On va jouer contre l'une des meilleures équipes du monde. Mais on sera motivés parce que c'est très difficile d'avoir l'opportunité de jouer ce match", a-t-il souligné, en référence à la victoire en Ligue des champions, qui a qualifié le PSG pour la Coupe intercontinentale.
Le PSG a un mauvais souvenir de sa dernière confrontation contre un club brésilien. Au premier tour du Mondial des clubs, il avait été frustré et défait 1-0 par le Botafogo de John Textor, bien regroupé en défense. "Flamengo joue très différemment" a nuancé Luis Enrique mardi.
Malgré tout le club français est ultra favori, d'abord en raison de son niveau, qui lui avait d’ailleurs permis d'aller jusqu'en finale du même Mondial des clubs. Mais aussi parce que sur les 15 dernières années, le titre intercontinental n'a échappé à l'équipe européenne - dispensée des tours précédents de la Coupe - qu'en 2012 (victoire des Corinthians sur Chelsea).
"Le PSG est la meilleure équipe du monde. Ils l'ont prouvé en remportant la Ligue des champions", a déclaré Filipe Luis. "Ils participent à ce tournoi parce qu’ils sont les meilleurs, et nous, avec toute l’humilité du monde, on va essayer de gagner et d'entrer dans l’histoire".
S.Crespo--GM