Globo Madrid - Angleterre: Liverpool défend sa couronne, après les larmes et les transferts

Madrid -

DANS LES NOUVELLES

Angleterre: Liverpool défend sa couronne, après les larmes et les transferts
Angleterre: Liverpool défend sa couronne, après les larmes et les transferts / Photo: Glyn KIRK - AFP

Angleterre: Liverpool défend sa couronne, après les larmes et les transferts

L'ombre de l'attaquant Diogo Jota, mort subitement début juillet, plane encore au-dessus de Liverpool et d'Anfield, où le roi d'Angleterre lance la défense de son titre vendredi, après un été très dispendieux sur le front des transferts.

Taille du texte:

Une éternité, un drame et un torrent de larmes sont passés depuis l'ultime match de championnat, bouclé le 25 mai dans l'euphorie des festivités sur un trophée porté à bout de bras par un Jota extatique face à des tribunes tremblantes de bonheur.

Le souvenir du N.20 portugais sera encore dans tous les esprits à l'occasion de la reprise, vendredi (21h00/19h00 GMT) contre Bournemouth, le premier match officiel disputé à Anfield sans lui.

Mais sur le terrain, les Reds devront mettre leurs émotions de côté pour lancer la campagne 2025/2026 sans fausse note face à une concurrence qui se régalera du moindre faux-pas.

Les propriétaires américains ont investi massivement pour renouveler la défense (Jeremie Frimpong et Milos Kerkez) et enrichir le secteur offensif, avec l'Allemand Florian Wirtz et le Français Hugo Ekitiké en principales prises de guerre.

- Arsenal se renforce -

Les principaux concurrents de Liverpool, à commencer par Manchester City, ont aussi participé activement à la course à l'armement.

Pep Guardiola a obtenu un renfort par poste: le défenseur international algérien Rayan Aït-Nouri, le milieu néerlandais Tijjani Reijnders et l'attaquant français Rayan Cherki.

L'entraîneur a ressenti le besoin d'injecter du sang neuf après avoir abandonné le trône d'Angleterre, sur lequel City était assis de 2018 à 2024 (à l'exception de 2020), et après avoir montré la porte de sortie à Kevin De Bruyne, son meneur de la dernière décennie.

Arsenal aura également son mot à dire dans la lutte pour le titre après avoir terminé deuxième les trois dernières saisons, à respectivement cinq (2023), deux (2024) et dix points (2025) du champion.

Mikel Arteta a permis aux Gunners de retrouver les sommets du football anglais, et européen, mais le peu de trophées gagnés depuis son arrivée en décembre 2019 commence à l'exposer aux critiques.

La Coupe d'Angleterre 2020 paraît bien lointaine aux supporters d'Arsenal, mis au supplice en mai dernier quand le grand rival du nord de Londres, Tottenham, a triomphé en Ligue Europa.

Ils ont cependant vu de nombreux renforts débarquer cet été, à commencer par Martin Zubimendi, Noni Madueke et Viktor Gyökeres.

A Tottenham, les principaux mouvements ont eu lieu dans le sens des départs: l'attaquant star et capitaine Son Heung-min a mis les voiles après une décennie au club, et l'entraîneur Ange Postecoglou a été démis de ses fonctions.

L'Australien a été plombé par un bilan calamiteux en championnat: 22 défaites en 38 matches, de quoi terminer à la dix-septième place, la première au-dessus de la zone de relégation.

Son successeur Thomas Frank, arrivé de Brentford, n'aura pas pour objectif de remporter la Premier League, mais plutôt d'apporter un équilibre à une équipe qui en a tant manqué l'an dernier. L'entame de leur saison aurait sans douté mérité mieux, mais le Paris SG les a privés de la Supercoupe d'Europe mercredi à l'issue des tirs au but (2-2 à la fin du temps réglementaire).

- United attendu au tournant -

Les ambitions seront bien plus élevées du côté de Chelsea, quatrième la saison dernière avec l'effectif le plus jeune du championnat, et encore renforcé cet été à coups de millions d'euros, particulièrement en attaque (Liam Delap, Estevao Willian, Jamie Gittens, Joao Pedro).

Dimanche, les Blues lancent leur nouvelle saison avec une confiance au zénith, un mois après avoir soulevé la Coupe du monde des clubs au nez et à la barbe du Paris Saint-Germain, qu'ils ont laminés 3-0 en finale.

La modestie sera davantage de mise du côté de Manchester United.

L'équipe de Ruben Amorim voudra effacer le triste souvenir de la saison passée, terminée à la quinzième place avec un bilan famélique de 44 buts marqués en 38 matches.

Pour éviter de revivre une telle déception, la direction a sorti le carnet de chèques et recruté trois attaquants: Matheus Cunha de Wolverhampton, Bryan Mbeumo de Brentford, et Benjamin Sesko du RB Leipzig.

Quant à Leeds, Burnley et Sunderland, leur mission est à la fois simple à définir, et très difficile à réaliser: se maintenir, ce qu'aucun promu n'a réussi à accomplir les deux saisons précédentes.

W.Vidal--GM